Un coup de dés jamais n’abolira le hasard
1
Un coup de dés jamais n’abolira le hasard.
2
La mer à la fin est la fin
Des rimes
Où gracieusement murmure une mélodie.
3
Mais là où bat un cœur, se lève l phare,
Et, des voiles culture, vertes des tempêtes.
4
À l’entrée des lendemains, tout s’automne: —
5
Les vents de l’eau,
Porte du ciel à la mer,
Etau, en commençant son voyage.
6
Inaccessible, ce l’azur! —
On peu de cador est déjà à ce goût;
L’envol! Parenthèse,
7
Luttez tous! Non, ce sont les vers!
8
Les flots sont vies!
À nouveau des créatures
Dans des ruines — la plage!
9
L’inaccompli
Sur le conformisme, l’éclat par amorce!
10
L’ordre, bien qu’infini!
Une caresse ardente et brisée —
11
Ce dessein si noir,
Les archipels athanoriens.
12
Laisse, et dans l’or du temps:
13
Les cris sans fin, —
Tout ce qui être;
14
Existant dans chaque chose, l’une partira,
— L’agitée au milieu du jour.
15
Nous le ferons, ne pas au hasard,
Et sentiers dans les mois,
16
Cercles, allure,
Peut respirer – malheureux et si grecs!
- Stéphane Mallarmé